Entrée franco-française
Feb. 28th, 2010 12:14 amLa cérémonie des Césars a largement couronné Un prophète de Jacques Audiard, film beau et fort qui le méritait largement: 9 Césars dont meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario...deux Césars pour le jeune acteur Tahar Rahim (meilleure révélation et meilleur acteur!), et un César du second rôle tout à fait légitime pour Niels Arestrup, imposant et effrayant en parrain corse justement prénomé César. Le FLNC n'a pas fait d'attentat...il faut dire que sur scène du Châtelet, il y avait La Casta (robe transparente et ventre en avant! Laetitia serait-elle bientôt à nouveau maman?).
Harrison Ford a subi la soirée, ne comprenant pas toujours tout, avant d'être enfin couronné; un peu gêné, ou feignant assez bien la gêne––mais le rôle de l'acteur est de faire semblant–– il reçut son César d'honneur (on regrettera l'absence d'extraits de Blade Runner dans la rétrospective de sa carrière)avec une certaine simplicité.
Pas sûre que Gran Torino mérite son César du meilleur film étranger...Le Ruban Blanc est quand même d' une autre qualité! Mais la France a toujours eu les yeux de Chimène pour Clint, et Cannes avait déjà donné sa palme d'or au Ruban; et puis Kyle Eastwood parle, ma foi, assez bien Français!
Enfin une Isabelle Adjani qui ne cesse pas de gonfler a reçu, des mains d'un Gérad Depardieu de plus en plus gros, le cinquième César de sa carrière, en qualité de meilleure actrice, pour La Journée de La Jupe, film mineur (dans lequel joue une de mes élèves de l'année dernière quand même! ) mais qui a fait couler beaucoup d'encre et que l'actualité récente dans plusieurs établissements scolaires rend encore plus pertinent; elle a fait preuve d'une émotion réelle, il faut dire que ce film représentait beaucoup pour elle. Elle semble être arrivée à un moment de sa vie où l'engagement citoyen et la question de ses racines algériennes sont essentiels.
Entre Un Prophète et Adjani, c'est la France issue de l' Afrique du nord qui est fêtée au cinéma, et l'identité nationale selon Monsieur Besson qui est raillée.
Harrison Ford a subi la soirée, ne comprenant pas toujours tout, avant d'être enfin couronné; un peu gêné, ou feignant assez bien la gêne––mais le rôle de l'acteur est de faire semblant–– il reçut son César d'honneur (on regrettera l'absence d'extraits de Blade Runner dans la rétrospective de sa carrière)avec une certaine simplicité.
Pas sûre que Gran Torino mérite son César du meilleur film étranger...Le Ruban Blanc est quand même d' une autre qualité! Mais la France a toujours eu les yeux de Chimène pour Clint, et Cannes avait déjà donné sa palme d'or au Ruban; et puis Kyle Eastwood parle, ma foi, assez bien Français!
Enfin une Isabelle Adjani qui ne cesse pas de gonfler a reçu, des mains d'un Gérad Depardieu de plus en plus gros, le cinquième César de sa carrière, en qualité de meilleure actrice, pour La Journée de La Jupe, film mineur (dans lequel joue une de mes élèves de l'année dernière quand même! ) mais qui a fait couler beaucoup d'encre et que l'actualité récente dans plusieurs établissements scolaires rend encore plus pertinent; elle a fait preuve d'une émotion réelle, il faut dire que ce film représentait beaucoup pour elle. Elle semble être arrivée à un moment de sa vie où l'engagement citoyen et la question de ses racines algériennes sont essentiels.
Entre Un Prophète et Adjani, c'est la France issue de l' Afrique du nord qui est fêtée au cinéma, et l'identité nationale selon Monsieur Besson qui est raillée.